Arrivé au 3 novembre, je peux revenir sur mon premier mois d’activité en tant que patron à la petite pêche, ici à la Réunion.

Loin de l’image d’Épinal, la pêche ici n’est pas si simple qu’on le pense généralement. Etre sur un « cailloux » au milieu de l’océan Indien, n’est pas la garantie de pêches miraculeuses. Ici comme ailleurs, quand l’homme se paye sur la nature, cette dernière finie par devenir moins généreuse.

Cependant, il y a encore quelques poissons qui croisent dans les eaux réunionnaises et finissent parfois par mordre aux lignes des pêcheurs.

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Ainsi la traîne m’a permis de capturer pas mal de dorades, quelques thons bananes et un joli barracuda flirtant avec les 20 kg.

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Une grosse mémère qui a ravagé le rapala flambant neuf…

Dans la série des bonnes surprises, il a aussi eu la capture d’un petit marlin noir qui est venu dégommer un rapala (encore !) destiné à d’autres que lui !

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La lutte fut acharnée, j’avoue que faire mon prmeier marlin en solitaire sur une petite ligne m’a ravi, même si jusqu’au bout j’ai cru ne jamais l’avoir.

Ce n’est pas un gros poisson mais celui là n’a été que pour moi, lui et le festival qu’il ma offert ! Un « black » qui saute au ras du bateau, même petit, ça marque le pêcheur !!!

La traine n’étant pas ma technique favorite, j’ai aussi fait pas mal de tests sur les pêche de fond. La « palangrotte » ici n’est pas évidente, entre le choix des appâts, le repérage des pierres et des moments pêchant, il y a un bon travail de prospection et de recherche à envisager.

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Cela dit, quelques poissons ont succombé tantôt au charme de mes appâts, tantôt à celui de leurres souples judicieusement coulés et dandinés …

La dernière des surprises aura été un bébé doggy qui s’est jeté sur un leurre souple.

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Quelques kilo de plus n’aura pas été superflus mais n’ayant jamais touché cette espèce au leurre souple, j’ai tout de même apprécié le coup de ligne ;-)

Un mois de pêche en indépendant.