Après un peu plus d’un an à la Réunion sans lever le tête du guidon, le temps de prendre quelques jours de vacances est venu. Histoire de me ressourcer un peu avant d’attaquer la saison en pêche au gros, j’ai opté pour une petite semaine à Mayotte.

Connaissant la zone, bénéficiant de contacts surs tant pour la pêche que pour la vie sur place le choix a été vite fait.

C’est donc logiquement que lundi dernier je monte tout sourire dans l’avion en route pour l’hippocampe.

Arrivé le soir, après une ou deux canettes avec les copains du coin, j’ai hâte de roupiller un coup et de me retrouver en mer le lendemain matin.

Départ à 5h30 le mardi matin avec mon vieux compère José. Je retrouve avec plaisir ces ambiances qui il y a encore un an faisaient mon quotidien.

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Le yacht de José est resté le même, 6,5m, 25 cv enduro ; le lagon, Mayotte en toile de fond et les inimitables commentaires du ferrailleur en chef pour donner le ton ! Ah quel bonheur !

C’est parti pour une semaine de pêche et je suis bouillant, malheureusement les 2 premiers jours sont difficiles avec très peu de poisson au compteur. Les voiliers sont absents, les wahoos introuvables et sur les dcp tout neufs la vie ne semble pas arrivée.

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Ça commence mal mais la persévérance finit par payer.

Le jeudi après avoir presque fait le tour de l’île nous logeons les wahoos et les touches s’enchaînent.

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Les poissons tapent sur des poissons nageurs et mon iland trainé sur une vieille canne à popper nous apporte quelques « bananes » de plus. J’adore les combattre sur une canne de lancer, les rushs sont terribles et le chant du stella inimitable.

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La zone où nous enregistrons les touches étant assez réduite nous décidons de laisser reposer histoire de ne pas trop effrayer nos adversaires.

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Histoire de meubler ces temps morts, nous rentrons dans le lagon et Jojo me fait popper. Ça a du bon de se faire guider !

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Je touche deux petites bleues et renoue ainsi avec les sensations de cette pêche de surface que depuis un an j’ai laissé de côté. Plaisant, très plaisant tout ça.

Le lendemain nous remettons le couvert, les wahoos sont bien là mais ces diables de boites à dents nous font tourner en bourrique ! Nous en montons 8 à bord mais pour un total d’au moins 20 touches.

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J’ai essayé près de 10 leurres de tailles différentes mais les poissons semblaient, ce jour là, vraiment tatillons. En revanche un voilier fait les frais de nos leurres et apporte un peu de diversité à la pêche. J’avoue que je l’attendais celui là, Mayotte est vraiment un coin à voilier et même comme là, en fin de saison, il est toujours possible d’en toucher.

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A ce propos, nous n’avons pas pris tous ceux que nous avons vus ; pendant que je combattais ce poisson, un autre nous gratifiait d’un festival de sauts juste devant le bateau. De même le mardi, nous avons eu la chance de suivre une chasse démente de 2 voiliers dans des petits fonds avec comme décors une eau turquoise. Un moment magique.

Pour compléter le tableau de ce vendredi une petite ignobilis fait les frais de mon vieux popper tout pourri mais fétiche !

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Le samedi est consacré à un repos salvateur parce qu’avec une moyenne de 12 heures de pêche par jour et 4 heures de sommeil par nuit, mon énergie commence a être en berne !

Le dimanche, nous réattaquons bien motivés malheureusement le bout de récif où nous avions précédemment trouvé les wahoos s’est vidé, ils ont bougé. Ils nous faut, de fait, prospecter à nouveau pour les trouver. Ce jour là, nous passons à travers et seul un voilier finit au bateau.

Pour mon dernier jour de pêche, la décision est prise de travailler le fond et de chercher les vivaneaux.

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José a 2 ou 3 points nouveaux à me montrer et nous devons en tester un autre repéré ensemble les jours précédant.

La pêche s’effectue entre 200 et 280m de fond. Nous passons d’un point à un autre pendant toute la journée.

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Au final nous touchons plusieurs espèces de vivaneaux, du petit, du moyen et un très joli rubis.

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On croise aussi un "maousse" requin tigre qui nous est apparu venant des profondeurs et suivant nos poissons, émotion garantie. C'est que tigrou devait pas être loin des 150 kg et sur la petite barque, on était vraiment très proche !

Je finis mes vacances sur cette journée avec ce qu’il faut de bons souvenirs et de combats épique à me remémorer.

Pendant cette semaine j’ai vu le meilleur côté de l’île, José m’a fait faire le grand chelem. Wahoos, voiliers, carangues, vivaneaux, traîne, pêche au fond et même un peu de popper. Que du bonheur ! Il n’y a pas photo, pêcher avec un bon, un tout bon, ça aide !

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Je ne m’éterniserai pas sur l’ambiance à bord mais dire qu’elle fut bonne n’est qu’un euphémisme.

A bientôt « frère de la côte », grand merci pour cette semaine d’action et de ferraillage en règle !

Allez la prochaine foi, on se la montre ;-)

Vacances chez le ferrailleur.